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Echanges entre les revendeuses des marchés et l’INAM sur le bien-fondé d’une couverture sanitaire.

Echanges entre les revendeuses des marchés et l’INAM sur le bien-fondé d’une couverture sanitaire.

Le 31 janvier 2020, une date décisive dans la vie des revendeuses des différents marchés de Lomé.

Regroupées dans la salle Canal Olympia Godopé de Hanoukopé de Lomé, les femmes membres des associations et regroupements de femmes des marchés furent entretenues sur le bien-fondé d’une couverture sanitaire par l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM). Une rencontre placée sous le thème « la couverture maladie au cœur de nos marchés ».

Pour l’INAM, il faut aller vers chaque couche sociale et proposer une couverture santé qui correspond à leurs besoins réels ; la rencontre a donc permis d’échanger avec les femmes et comprendre leurs conditions afin de leurs faire bénéficier des polices d’assurance qui soient à leurs convenances.

Selon Myriam DOSSOU-d ’ALMEIDA, directrice de l’INAM, « L’assurance maladie, c’est bien entendu un coût. En mettant ensemble les couches socioprofessionnelles, il s’agit de tout faire pour que le coût soit abordable pour chacun. Autant le régime des fonctionnaires s’est mis en place pendant 3 ans, autant nous avons initié depuis 2015 des études pour pouvoir progressivement étendre l’assurance maladie à toute la population à la demande du Président de la République. La rencontre de ce matin a permis de comprendre comment est-ce que les commerçantes se positionnent lorsqu’elles sont face à la maladie et surtout de voir comment on va pouvoir s’arranger avec des gens qui ont des revenus qui ne sont pas stables et pouvoir les couvrir durablement. »

Des modalités pour une assurance maladie des revendeuses restent à définir.

Il n’est donc pas question de partir à l’aventure ; un panier de soins sera proposé aux femmes des marchés avec à sa suite des modalités de prises en charge abordables.

Cette initiative de l’INAM est très saluée par ces revendeuses qui « ploient sous le poids des dépenses » pour s’assurer une bonne santé tant pour elles-mêmes que pour leurs familles.

« Moi particulièrement j’ai très bien accueilli la nouvelle. Je suis vraiment intéressée parce que je ne suis pas encore assurée. Ni moi, ni ma petite famille. Ils ont partagé des informations avec nous. A mon retour je vais en discuter avec les autres membres de l’association du marché d’Agbadahonou. Après ils vont nous rappeler et nous leur diront nos propositions. » a confié la trésorière adjointe de l’association des femmes du marché d’Agbadahonou, Yvette AKAKPO.

C’était également le lieu de se souvenir du désarroi de ces revendeuses face au ravage des incendies survenues dans les grands marchés de Lomé et de Kara ruinant plusieurs d’entre elles et de réfléchir aux possibilités d’une assurance risque.

« Je me réjouis, la 1ere pierre du marché d’Adawlato a été posée hier. C’est une très bonne chose. Je suis sûre que si nous arrivons à inculquer une culture de la solidarité et de l’assurance, lorsqu’une femme ou une revendeuse perd son étalage dans un incendie, l’assureur vient tout de suite à sa rescousse et cela rend tout le monde indépendant. C’est important donc au-delà de l’assurance maladie qu’avec ces femmes nous ayons des discussions qui leur permettent de s’assurer des revenus en cas de pertes de marchandises à travers le mécanisme d’assurance. C’est quelque chose que nous devons creuser et qui reste très faisable. » a martelé Madame Myriam DOSSOU-d ’ALMEIDA tout en faisant comprendre que loin d’être l’initiative propre de l’INAM, leur projet s’inscrit dans la continuité du mandat social de chef de l’Etat, Faure GNASSINGBE.

Notons qu’une semaine avant cette rencontre à Lomé, les responsables de l’INAM se sont également entretenus avec les femmes revendeuses des marchés de Kara.

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